Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Vassily Sourikov

Vassily Sourikov, huile sur toile

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Cote et valeur de l’artiste Vassili Sourikov   

Sourikov est un peintre d’origine russe assez méconnu du grand du public. Il laisse derrière lui un répertoire artistique unique caractéristique du réalisme russe.

This legacy consists of paintings, mostly oils on canvas. Today, prices for his works are skyrocketing under auctioneers' gavels.

Ses peintures et autres oeuvres sont particulièrement prisées, notamment par les acheteurs européens et américains, et le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 200€ et 66 000€, un delta considérable mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de Sourikov.

En 2006, sa composition La danse du veau d’or, datant de 1870, a été vendue à hauteur de 66 000€ en Allemagne, tandis qu’elle était estimée entre 8 000 et 12 000€.

Order of value from a simple work to the most prestigious

Technique used

Results

Drawing - watercolor

De 200 à 42 600€

Oil on canvas

De 280 à 66 000€

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Style et technique de l’artiste Vassili Sourikov  

Dans la peinture de Vassili Sourikov, la composition conserve cette fonction de structuration narrative, d’organisation de l’espace par le mouvement, de répartition active des figures dans le champ.

Elle ne repose pas sur une centralité imposée, mais sur une série de tensions latérales, de décalages, de circulations multiples. Le regard ne suit pas une ligne, il explore. La scène se construit par densité, par opposition de masses, par ruptures de rythme.

La couleur ne cherche pas l’harmonie, elle impose des contrastes. Elle distingue, elle appuie, elle distribue. La lumière ne modèle pas, elle unifie. Elle étale, elle enveloppe, elle lie les formes entre elles. 

Les figures ne sont pas des accessoires de la narration. Elles participent à la logique de la surface. Chaque corps, chaque posture, chaque visage prend sa place dans un système d’équilibre où la narration n’efface jamais la construction.

L’espace agit, il pèse, il encadre. Le sol, l’architecture, l’arrière-plan ne servent pas de décor : ils soutiennent la dynamique du tableau.

Chez Sourikov, la peinture d’histoire devient une architecture d’ensemble. Elle ne vise pas à illustrer un épisode mais à condenser une durée, à figer une tension. L’image fonctionne par blocs, par emboîtement, par emprise. Elle impose une structure.

Vassili Sourakov, sa vie, son œuvre

Vassili Ivanovitch Sourikov (1848 – 1916), est un peintre russe qui s’inscrit dans le courant du réalisme.

L’artiste naît à Krasnoïarsk, dans l’actuelle Sibérie. Il fait partie d’une famille de Cosaques. Il fait des études assez généralistes et parvient ensuite à partir pour Saint-Pétersbourg grâce à un mécène, où il fait des études de peinture à l’Académie Impériale des Beaux-Arts.

Il est formé par Pavel Tchistiakov. A partir de 1877, l’artiste déménage à Moscou, où il réalise des fresques pour la cathédrale du Saint-Sauveur. Quatre ans plus tard, en 1881, il rejoint le mouvement des peintres ambulants.

Il développe une manière spéciale de concevoir l’espace, en employant la perspective non linéaire, ce qui permet une originalité particulière surtout en ce qui concerne le mouvement des personnages.

Il est nommé membre titulaire de l’Académie des arts de Saint-Pétersbourg en 1893. A la fin de sa carrière, il voyage en Espagne et retourne peintre dans la ville natale, où il réalise probablement le dernier tableau de sa carrière, l’Annonciation.

En 1915, malade, l’artiste est contraint d’aller se faire soigner en Crimée. Il meurt quelques temps plus tard, en 1916 à Moscou.

Aujourd’hui, l’institut d’art de Moscou porte son nom. En 1948, sa ville natale contribue à transformer sa maison en musée, où quelques-unes de ses œuvres sont conservées, bien que la majorité figure au musée russe et à la Galerie Tretiakov.

Focus sur L’Éxécution de la princesse Sofia, Vassili Sourikov, 1871

Dans L’Exécution de la princesse Sofia (1879), la composition repose sur une horizontalité tendue, sans centre, sans ouverture. Le sol remonte, le ciel pèse, les figures s’alignent selon un rythme coupé, heurté.

Aucun mouvement ne traverse l’image, rien ne guide le regard : il glisse d’un groupe à l’autre, d’un visage fermé à un geste arrêté. La princesse, isolée, droite, encadrée par l’architecture, occupe une place qui n’est ni dominante ni marginale.

Son corps ne résiste pas, il attend. La foule, en face, ne s’oppose pas, elle regarde. Ce face-à-face ne produit pas d’action, il fige un état. 

La lumière, diffuse, sans point d’origine, enveloppe la scène dans une tonalité grise. Elle égalise les plans, elle éteint les contrastes. La couleur construit des masses opaques, des ensembles compacts.

Les robes, les manteaux, les voiles forment des surfaces continues, sans vibration. La neige, posée au sol, annule les ombres, écrase les pas. Aucun effet dramatique, aucun éclat. Ce qui se joue ici n’est pas une exécution, mais un temps suspendu.

Les expressions ne varient pas, les gestes sont réduits à leur minimum. L’image n’illustre pas un événement, elle le retient, elle l’empêche. Chez Sourikov, la peinture d’histoire ne reconstruit pas le passé, elle le stabilise.

Elle impose une matière lente, où chaque figure devient un point fixe dans un espace qui refuse toute résolution. La scène ne se raconte pas, elle se tient.

Vassily Sourikov, huile sur toile

L’empreinte de Vassili Sourikov sur sa période

Dans la peinture de Vassili Sourikov, l’histoire ne sert pas de prétexte à l’illustration, elle devient un matériau de construction. Il ne cherche pas à exalter le passé, ni à le figer dans une grandeur attendue.

Il en extrait des situations d’instabilité, des scènes d’attente, des moments sans issue. La figure n’est pas héroïque, elle est prise dans un espace qui l’enferme. Le groupe ne célèbre rien, il se replie, il s’absorbe.

À une époque où la peinture d’histoire tend vers le spectaculaire ou le didactique, Sourikov impose une autre logique : celle de la tension interne, du blocage, du silence. 

Son influence s’exerce dans cette manière de maintenir la narration à distance. Il ne raconte pas, il agence. Il n’explique pas, il pose. Il installe des figures dans un espace saturé, où chaque élément agit non par le mouvement mais par sa présence.

Cette rigueur plastique, cette frontalité sans emphase, cette densité sans excès marquent une inflexion durable dans la peinture russe. Il ne rompt pas avec la tradition, il en déplace les règles.

Il transforme la scène historique en surface pesante, organisée, sans ouverture. Ce déplacement, discret mais constant, définit l’empreinte qu’il laisse sur sa période.

Vassily Sourikov, huile sur toile

Les influences stylistiques de Vassili Sourikov

Dans la peinture de Vassili Sourikov, l’influence de l’académisme reste visible dans la rigueur du dessin, dans la solidité des constructions, dans le contrôle des figures. Il connaît les règles, il les applique, mais sans s’y soumettre entièrement.

À la différence d’un Karl Brioullov, il ne cherche pas l’élan dramatique, il retient. À rebours d’un Ivan Aïvazovski, il refuse l’effet de lumière, le spectaculaire, le mouvement de surface.

Son lien avec les peintres itinérants (les Peredvizhniki) est plus profond : comme eux, il cherche une scène nationale, un ancrage historique, une peinture de contenu. Mais chez lui, le sujet n’est jamais didactique. Il ne dénonce pas, il observe. Il ne commente pas, il installe.

Le rapport à Répine est souvent évoqué, mais la logique diffère. Repine construit par contraste, par tension expressive, par dramatisation des gestes. Sourikov, au contraire, organise par densité, par répartition, par silence.

La figure ne s’exprime pas, elle pèse. L’espace ne s’ouvre pas, il encadre. Dans cette retenue, dans cette construction serrée, on retrouve une proximité avec certains tableaux d’Alexeï Savrassov ou d’Arkhip Kouïndji, mais sans la dimension atmosphérique, sans le lyrisme.

Chez Sourikov, l’influence est digérée, retenue, transformée en une syntaxe propre. Il ne cite pas, il réécrit. Il intègre sans orner. C’est dans cette manière de détourner les codes sans les briser que se définit sa position dans la peinture russe de son temps.

La signature de Vassili Sourikov

Vassily Sourikov signe la plupart du temps ses toiles. Cependant, il est préférable de faire expertiser votre œuvre afin de s’assurer de l’authenticité de votre bien.

Signature de Vassili Sourikov

Knowing the value of a work

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