Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Bram van Velde

Bram van Velde, lithographie

Si vous détenez une œuvre réalisée par l’artiste Abraham Geradus van Velde ou d’après son travail et que vous souhaitez connaître sa valeur, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’État vous aiguilleront.

Our specialists will carry out a free appraisal of your work, and provide you with a precise estimate of its current market value.

Then, if you want to sell your work, we'll point you in the right direction to get the best possible price for it.

Artist's rating and value

Tout au long de sa carrière, Abraham Geradus van Velde produit des œuvres abstraites célèbres et cotées sur le marché des enchères. Sa renommée internationale lui ouvre les portes de nombreux musées néerlandais.

Aujourd’hui, Van Velde garde une cote importante avec de fortes possibilités d’évolution, avec plus de 6 millions € d’œuvres vendues en France entre 2000 et 2025.

Ainsi, une œuvre signée de la main de l’artiste peut atteindre des milliers d’euros aux enchères, comme en témoigne son tableau Sans titre, Tardais, datant de 1959, adjugé 540 000 euros en 2016, tandis qu’il était estimé entre 300 000 et 400 000€.

Order of value from the most basic to the most prestigious

Technique used

Results

Print - multiple

From €10 to €5,000

Drawing - watercolor

De 40 à 285 080 €

Paint

De 85 à 540 000 €

Have your objects appraised for free by our experts

Response in less than 24h

The artist's works and style

Abraham Geradus van Velde, aussi surnommé Bram van Velde, est un artiste inscrit dans l’art informel, l’abstraction lyrique et la Seconde École de Paris. Son œuvre est caractérisée par une tension entre expressivité et retenue, ses gestes picturaux sont spontanés mais avec une économie du signe et une modération des formes.

Il utilise des formes oblongues et des aplats colorés, avec des zones chromatiques étendues, venant structurer la composition. Les couleurs employées sont vives mais nuancées, avec une alternance de lavis translucides et de passages opaques intensifiés.

Les effets de coulure ou « dripping », font partie de ses procédés favoris, avec des traces de peinture fluides conservées et intégrées dans la surface. Il rejette progressivement toute figuration reconnaissable après les années 1950, vers une abstraction expressive pure.

Ses compositions sont parfois comparées avec l’intensité des œuvres de Matisse, Picasso ou Gottlieb dans les années 1950 par analogie d’énergie chromatique. Le médium principal qu’il emploie est l’huile sur toile, et il travaille avec de la gouache en réalisant des œuvres sur papier parallèlement, afin d’expérimenter des effets de légèreté colorée et de transparence.

Il superpose les couches de peinture, avec des lavis successifs, des retouches, et des contrastes entre zones fines et zones épaisses. Il joue également avec les contrastes de texture, en juxtaposant des passages fluides et des zones plus épaisses, parfois modelées.

Il utilise la trace gestuelle comme une écriture picturale, le mouvement du pinceau reste visible, comme s’il s’agissait d’un vestige du geste. Van Velde contrôle le support, et nuance la tension entre fond et motif par des applications réfléchies de peinture (couches fines, fond travaillé).

La carrière de Abraham Geradus van Velde  

Abraham ou Bram Geradus van Velde (1895 – 1981) est un peintre figuratif au début de sa carrière puis abstrait, qui fait partie de la Seconde École de Paris. Il est issu d’une famille modeste, et son enfance est marquée par l’abandon, l’instabilité et la pauvreté.

En 1907, à l’âge de 12 ans, il deveint apprenti dans l’atelier de peinture et décoration Schaijk & Kramers à La Haye, avec son frère Geer. Ses employeurs lui accordent un soutien financier afin de propulser sa carrière artistique.

En 1922, Kramers lui verse une rente pour qu’il puisse voyager, et séjourne à Munich puis Worpswede (une colonie d’artistes expressionnistes, en Allemagne du Nord). En novembre 1924, il arrive à Paris avec ce soutien, et son frère le rejoint l’année suivante.

En 1927, il expose à Brême et Berlin, et est admis au Salon des Indépendants à Paris avec son frère. L’année suivante, il épouse Lilly, de son vrai nom Sophie Caroline Klöker, une artiste allemande. Après la crise économique de 1929, il connaît des difficultés financières croissantes et quitte Paris pour voyager en Méditerranée et en Corse.

En 1932, il s’installe à Majorque avec Lilly pour alléger ses coûts, mais la guerre civile espagnole le force à quitter l’île, le voyage entraînant aussi la mort de sa femme. Il est rapatrié à Marseille puis rentre à Paris, et vit dans la précarité, parfois hébergé par son frère.

En 1939, il créé ses premières grandes gouaches qui inaugurent son propre langage plastique. Entre 1941 et 1945, il cesse de peindre à cause de la guerre et de conditions de vie extrêmes, et reprend vers l’automne 1945. Il signe deux ans plus tard un contrat avec la galerie Maeght (Paris) et commence à être reconnu sur la scène artistique internationale.

Il présente sa première rétrospective muséale à la Kunsthalle de Berne en 1958. En 1964, il est nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en France, et il reçoit aux Pays-Bas l’Ordre d’Orange-Nassau en 1969. En 1967, il s’établit définitivement à Genève (Suisse), et continue de diviser son temps entre Genève et Paris jusqu’à la fin de sa vie.

En 1973, il réalise à La Chapelle-sur-Carouge quelques grandes gouaches comme un ultime déploiement chromatique important. En 1980, il est fait chevalier de l’Ordre du Faucon (Islande) et meurt en 1981 à Grimaud, dans le Var.

Segmentation du marché et cote de l’artiste

Bram van Velde est positionné dans les segments de l’art abstrait d’après-guerre, de l’abstraction lyrique et de la Seconde École de Paris. Les supports valorisés sont les huiles sur toile et les gouaches qui constituent le segment le plus prestigieux. Les travaux sur papier, gouaches et fonds mixtes forment le segment intermédiaire.

Enfin, les estampes et lithographies font partie du segment le plus accessible du marché secondaire. L’artiste attire surtout des collectionneurs d’art moderne et contemporain, des galeries spécialisées, des institutions muséales et des fondations.

Bram van Velde : les chiffres

6 000 000

adjudications en France depuis 2000

3 702

oeuvres passées en vente
Bram van Velde, lithographie

Le marché secondaire est prépondérant, ses œuvres sont largement échangées aux enchères publiques, et le marché primaire actuel est très faible. La majorité des ventes ont lieu en France, mais l’Europe de l’Ouest de manière générale et New York sont aussi des places de marché où ses œuvres s’échangent.

La rareté de ses œuvres est relative, même si des centaines œuvres ont été mises aux enchères (3 702 comptabilisées), les pièces majeures (formats, périodes clés) restent limitées, ce qui renforce la sélection par les collectionneurs.

Les facteurs déterminants de valorisation sont les dimensions, le support (toile vs papier), la période de création, la provenance, la signature, l’état de conservation et l’importance de l’œuvre dans la trajectoire de l’artiste.

His signature

Les œuvres de Bram van Velde ne sont pas toutes signées, c’est la raison pour laquelle l’expertise est primordiale.

Signature de Bram van Velde

Appraising your property

Si vous êtes propriétaire d'une œuvre de Bram van Velde n'hésitez pas à solliciter une évaluation gratuite en remplissant notre formulaire en ligne.

A member of our team of experts and certified auctioneers will contact you to provide an estimate of the market value of your work.

If you are considering selling your work, our specialists will also guide you through the various alternatives available to obtain the best possible price, taking into account market trends and the specific features of each work.

Have your objects appraised for free by our experts

Response in less than 24h

Related topics

Other abstract paintings sold at auction

security

Secure site, anonymity preserved

approval

State-approved auctioneer and expert

certification

Free, certified estimates