Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Marcelle Loubchansky

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Cote et valeur de l’artiste Marcelle Loubchansky   

Marcelle Loubchansky est une artiste connue des amateurs d’art contemporain. À présent, les prix de ses œuvres augmentent au marteau des commissaires-priseurs.

Ses huiles sur toile sont particulièrement prisées, surtout par les acheteurs américains, et le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 80€ et 10 500€, un delta important mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de l’artiste.

En 2021, son huile sur toile Composition abstraite datant de 1969 a été vendue à hauteur de 10 500€, tandis qu’elle était estimée entre 1 000 et 1 500€. Sa cote est en forte hausse. 

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Les œuvres et le style de Marcelle Loubchansky

Marcelle Loubchansky (1917-1988) naît à Paris dans un milieu cultivé. Elle s’intéresse d’abord aux sciences avant de se tourner vers la peinture. Elle commence par une figuration simplifiée, influencée par l’École de Paris, puis évolue rapidement vers l’abstraction.

Elle fréquente les artistes de l’après-guerre et expose avec Hans Hartung et Pierre Soulages. À partir des années 1950, elle superpose les couches de peinture, créant des jeux de transparence et de lumière. Elle cherche à capter un espace en mouvement, entre équilibre et effacement.

Ses œuvres, souvent dominées par des harmonies sourdes ponctuées d’éclats plus vifs, semblent traversées par une respiration interne. Dans les années 1960, sa palette s’épure, elle travaille par glacis et privilégie des formes plus aérées.

Elle expérimente aussi l’encre et le lavis sur papier, où elle explore la dilution du pigment et l’impact du geste sur la matière. À la fin de sa vie, elle privilégie des compositions plus minimalistes, où la matière disparaît presque derrière la lumière.

La vie de Marcelle Loubchansky

Marcelle Loubchansky (1912 – 1988) est une artiste française qui a majoritairement travaillé à Paris, connue pour ses œuvres de l’abstraction lyrique.

Elle se forme à l’école des Beaux-Arts de Paris puis à l’École supérieure des arts décoratifs. Cependant, ses études sont rapidement interrompues par la Seconde guerre mondiale. Elle déménage à Cannes durant cette période, où elle s’intéresse au travail de la céramique.

De retour à Paris en 1946, elle recommence à produire de la peinture abstraite, et fréquente de nombreux artistes de son époque, surtout le cercle des surréalistes, dont André Breton. Son travail et ses relations la conduisent à se faire remarquer par Charles Estienne, critique d’art, et par Jean Fournier, galeriste qui représentera l’artiste durant toute sa vie.

Elle expose pour la première fois à Paris en 1948, grâce au soutien de Camille Bryen. En 1950, elle participe au Salon des réalités nouvelles, et sa première exposition personnelle est organisée en 1951 à la galerie Beaune, par Suzanne de Coninck.

Au début des années 60, elle développe dans ses œuvres une certaine fluidité et travaille sur les transparences – après avoir expérimenté d’abord la superposition des formes et des graphismes incertains. Dès lors, elle reçoit une reconnaissance internationale.

En 1952, elle participe à l’organisation du Salon d’octobre aux côtés de Jean Degottex, René Duvillier, Alexandre Istrati, Jean Messagier et James Pichette. Bien qu’elle ait du succès en solo, elle expose régulièrement de façon collective, notamment à la galerie Babylone, mais aussi à l’étranger, à Edinburgh puis New-York.

Charles Estienne, qui fait à l’époque la promotion du tachisme, le fait participer à des expositions de grande ampleur comme La coupe et l’épée, et Nouvelles propositions du réel.

Elle défend la peinture comme étant d’abord l’expression de soi-même, et fait la promotion du surréalisme qui serait, selon elle « un des courants fondamentaux de notre temps ». Néanmoins, elle construit sa démarche artistique au sein de l’abstraction, qui est selon elle un passage nécessaire.

L’artiste souhaite opérer la synthèse du contenu et de la forme, dans le même processus où s’est opéré la synthèse du surréalisme et du classicisme. Son énergie créative est importante et elle produit des œuvres à un rythme soutenu.

En 1954, elle expose de nouveau pour Alice in Wonderland à la galerie Craven. André Breton, qui préface le catalogue, écrira « Nul n’a su comme elle libérer et rendre tout essor à ces formes issues du sein de la terre et participant à la fois à l’humidité de la flamme qui attestent une nouvelle génération. »

Elle développe alors une technique tout à fait singulière, consistant à mélanger de l’essence et de la peinture qu’elle fera directement couler sur la toile. Cela lui permet ainsi de manipuler visuellement l’ombre et la lumière, pour obtenir un résultat qui va davantage tromper l’œil du spectateur.

Julien Alvard la fait rentrer à la fin des années 1960 dans le groupe nuagiste, elle exposera avec eux dans l’exposition Le vide et l’obscurité, mais aussi à l’exposition Antagonismes, présentée au musée des Arts Décoratifs de Paris.

Les années 1960 sonnent pour Loubchansky un dépouillement plus intense, tout en se rapprochant de la nature, notamment des thématiques du soleil et des couchers de soleil. Elle travaille alors avec des couleurs transparentes, des roses, jaunes et rouges assez intenses.

Dans les années 1980, elle participe à de nombreuses expositions collectives, notamment grâce à Geneviève Bonnefoi. Elle meurt en 1988.

L’empreinte de Marcelle Loubchansky sur sa période

Marcelle Loubchansky (1912 – 1988) est une artiste française qui s’inscrit dans le mouvement de l’abstraction lyrique et dont l’œuvre se caractérise par un travail sur la transparence et la fluidité des formes.

Elle développe dès les années 50 une technique consistant à mélanger de la peinture et de l’essence pour obtenir des effets de matière particuliers. Elle expose régulièrement grâce au soutien de Charles Estienne et de Jean Fournier, qui l’accompagnent tout au long de sa carrière.

En 1952, elle participe au Salon d’octobre aux côtés de Jean Degottex et René Duvillier. À partir des années 60, elle épure ses compositions et s’oriente vers des teintes plus lumineuses, avec une prédilection pour les jaunes et les roses. Julien Alvard l’intègre au groupe nuagiste, et elle participe à plusieurs expositions collectives, dont Le vide et l’obscurité. 

Son travail est reconnu pour sa capacité à capter l’éphémère et à jouer sur des effets d’optique où la couleur semble flotter sur la toile. Elle influence plusieurs artistes de la génération suivante, notamment ceux qui explorent les rapports entre lumière et abstraction.

Son attachement aux recherches sur la matière et la dissolution des formes la rattache à une tradition picturale où le geste prime sur la structure. Ses œuvres sont aujourd’hui conservées dans plusieurs collections publiques et privées, en France comme à l’étranger.

Dans les années 80, elle continue à peindre et à exposer, notamment grâce à Geneviève Bonnefoi. Elle meurt en 1988, laissant derrière elle un corpus d’œuvres marqué par une recherche constante de fluidité et de lumière.

Focus sur Sans titre, 1960, Marcelle Loubchansky

Dans cette toile, l’artiste a une approche de l’abstraction construite et méditative. Elle développe un langage abstrait où la composition semble obéir à une organisation très rigoureuse, ce qui n’empêche pas la souplesse des formes et des textures de se déployer afin de maintenir une sensation de flottement.

Elle joue subtilement avec les couleurs et les lumières. Les nuances choisies sont dominées par les tons feutrés (gris, ocres, bleus) – qui évoquent le silence. Elle fait en sorte que la lumière semble émaner de l’intérieur des formes plutôt que d’une source externe.

Les formes se situent entre le géométrique et l’organique, car l’artiste choisit d’intégrer des contours flous et des transitions subtiles, permettant ainsi de créer une tension entre rigueur et spontanéité.

Sa gestuelle est maîtrisée : même si la touche reste discrète, la matière picturale conserve une présence assez tangible. Le fait de superposer les couches et les nuances permet de créer une profondeur qui permet de structurer le regard du spectateur.

Cette œuvre résonne avec l’art informel et lyrique, et les recherches d’artistes tels que Jean Bazaine ou Maria Helena Veira da Silva.

Cette toile parmi ses autres réalisations évoque l’intuition et l’équilibre, démontrant que ce n’est pas parce qu’une peinture est abstraite qu’elle ne doit pas être structurée.

His signature

Les œuvres de Marcelle Loubchansky ne sont pas toutes signées.

Although there are variations, here is a first example of its signature:

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