Rating and value of works, paintings, drawings by Sam Szafran

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Artist's rating and value Sam Szafran  

Sam Szafran est issu du figuratisme. Il laisse surtout des œuvres inspirées des moments importants de son temps. Son héritage se compose de peintures, d’estampes et de dessins.

A présent, les prix de ses œuvres explosent au marteau des commissaires-priseurs. Ses peintures sont particulièrement prisées surtout par les acheteurs français, et le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’Art s’échelonne entre 15€ et 720 000€, un delta considérable mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de Sam Szafran.

En 2019, sa composition L’imprimerie Bellini a été vendue à hauteur de 720 000€ tandis qu’elle était estimée entre 400 000 et 600 000€. La cote de l’artiste est très haute et varie en fonction de la quantité d’œuvre présentes sur le marché des enchères.  

Order of value from a simple work to the most prestigious

Artist Sam Szafran's style and technique  

Sam Szafran s’inscrit dans l’art figuratif, il est influencé par l’Académie de la Grande Chaumière. On remarque une légère influence surréaliste dans son œuvre.

Dans le pastel de Sam Szafran, la matière conserve cette capacité à restituer la densité de l’espace, la profondeur infinie des lieux clos.

Mais c’est au prix d’un déplacement : elle ne se limite plus à une transcription fidèle du visible, elle devient le véhicule d’une perception mouvante, où chaque surface, chaque détail, semble aspiré dans un tourbillon d’ombres et de lumières.

Le trait demeure, mais il se fragmente, épouse les déformations de la perspective sans les figer, tandis que la couleur s’étire en strates superposées, noyant les contours dans un réseau de vibrations instables.

Dans ses compositions, l’espace ne se structure plus par la rigueur du dessin mais par un jeu de distorsions maîtrisées, où l’illusion et la réalité se confondent dans un équilibre précaire.

Alors, affranchi de son rôle traditionnel, le pastel ne coïncide plus avec l’enregistrement minutieux du réel auquel il était primitivement destiné, il se consacre désormais à l’exploration d’une vision intérieure, à la recréation d’un espace organique, en perpétuelle métamorphose.

The life of Sam Szafran    

The life of Sam Szafran   

Sam Szafran (1934-2019) was a Polish-born French artist, famous for his work as a painter, draughtsman and printmaker. He is best known for his works inspired by landscapes, domestic interiors and architectural motifs.

Il est d’origine polonaise, ses parents sont juifs et sont morts dans les camps de concentration. Il est adopté et déménage à Paris lorsqu’il est majeur, une fois sa majorité atteinte. Il fréquente l’Académie de la Grande Chaumière où il rencontre Yves Klein.

Szafran était particulièrement renommé pour ses séries de dessins et de gravures représentant des escaliers, des couloirs et des chambres, explorant la relation entre l'espace architectural et la psychologie humaine. Ses œuvres présentent souvent un sens aigu de la perspective et des détails minutieux, créant une atmosphère intrigante et parfois mystérieuse.

He has also explored a variety of media, including oil paint, watercolor, etching and pastel. His style is characterized by a meticulous, meticulous approach, and a subtle use of color and light to create particular moods in his compositions.

On distingue une influence surréaliste dans son œuvre, trouvant des notes de Magritte dans la répartition de l’espace et l’utilisation de la couleur.

Focus sur L’Escalier, Sam Szafran

Dans L’Escalier (fig. 1), une œuvre au pastel, Sam Szafran pousse à l’extrême la torsion de l’espace, jusqu’à lui conférer une instabilité vertigineuse.

Il existe des photographies de son atelier, où l’on reconnaît ces escaliers en colimaçon, mais la peinture opère un déplacement : elle ne décrit plus un espace tangible mais un champ continu, traversé par des glissements et des dilatations.

L’architecture ne s’impose plus comme une structure ordonnatrice, elle devient le lieu d’un basculement, un réseau de lignes et de courbes qui s’affranchit des lois de la perspective.

Le pastel inflige à la matière une conversion subtile, la faisant passer d’un tracé structurant à un maillage ondoyant, où la couleur semble se détacher de la forme.

Les marches, les rampes, loin d’articuler la profondeur, se dissolvent dans une trame mouvante, un espace instable que seule la lumière vient organiser.

Dans cet incunable de la peinture de Szafran, la perspective classique semble remonter le cours de l’histoire. Mais c’est au prix d’un glissement, d’une inflexion, et la structure architecturale se détache de ses fondements.

Sam Szafran's legacy

Dans les décennies qui suivent, l'œuvre de Sam Szafran imprime sa marque sur une génération d’artistes fascinés par l’exploration du visible.

Mais c’est au prix d’un déplacement : il ne s’agit plus de représenter l’espace, mais de le faire vaciller, de le soumettre à une dynamique propre, où la matière et la lumière s’interpénètrent.

L’atelier, l’escalier, la serre ne sont plus des motifs, mais des territoires mouvants, des surfaces d’inscription où le pastel, travaillé jusqu’à saturation, déploie ses modulations infinies.

Cette « perversion » du cadre traditionnel de la peinture s’accentue chez ceux qui s’inscrivent dans son sillage : la profondeur ne s’ordonne plus selon une logique cartésienne, elle se diffracte en éclats, en reflets insaisissables.

Dans cette postérité diffuse, l’espace cesse d’être un contenant stable, il devient le lieu d’une tension, d’un vertige, d’un mouvement suspendu qui défie toute fixité.

Aujourd’hui, ses œuvres ont une cote très importante sur le marché de l’art, il est l’un des artistes les plus prisés en France.

Les influences stylistiques de Sam Szafran

Dans l’univers de Sam Szafran, les filiations picturales ne se limitent pas à un héritage déclaré, elles s’infusent, se transforment, se distendent jusqu’à devenir des résonances diffuses.

Mais c’est au prix d’un glissement : les échos du symbolisme, du surréalisme et de l’impressionnisme ne se manifestent plus sous forme de citations directes, ils s’infiltrent dans la structure même de l’image, dans ses jeux d’apparition et de disparition.

L’influence de Degas persiste, mais elle n’organise plus la composition, elle s’y dissout, absorbée dans un réseau de déformations et de vertiges perspectifs.

Les pastels de Szafran ne sont plus seulement une réminiscence du maître, ils sont un champ d’expérimentation, où la poussière du pigment devient matière vivante, fluide, instable.

Si l’on perçoit chez lui un écho des atmosphères de Vuillard ou Bonnard, c’est dans une forme déviante, où la scène domestique se disloque, se fragmente en une trame mouvante.

Cette « perversion » des codes illusionnistes ira en s’accentuant, jusqu’à faire de l’espace un territoire incertain, saturé d’échos et de superpositions.

Dans les escaliers de Szafran, la perspective n’obéit plus à une logique rationnelle, elle se tord, se répète, se réfracte, jusqu’à abolir la distinction entre dedans et dehors, entre vide et plein.

Il y a dans cette approche un prolongement des recherches cubistes, mais elles ne sont plus régies par l’angle et la structure : elles se fondent sur la fluidité, sur une dissolution du cadre qui évoque parfois les distorsions d’Escher ou les méandres d’un labyrinthe organique.

La couleur, souvent réduite à des nuances tamisées, participe de cette mise en suspension, à la manière d’un Rothko dont les vibrations chromatiques se seraient condensées en un espace concret.

Dans cette constellation d’influences transfigurées, l’atelier de Szafran devient un laboratoire où les formes ne se stabilisent jamais, où la peinture interroge sans cesse son propre statut.

Ses compositions, traversées par des correspondances invisibles, ne se situent ni dans le réel ni dans l’abstraction pure, elles instaurent un continuum où les références flottent, se chevauchent et s’évanouissent.

Il n’y a plus d’horizon fixe, plus de hiérarchie des plans, seulement une dérive, un déplacement incessant, un glissement où chaque motif devient un écho, une empreinte fugace d’une mémoire picturale en perpétuelle métamorphose. 

Reconnaître la signature de Sam Szafran  

Sam Szafran doesn't always sign his works. If you think you own one, it's best to have it appraised.

Knowing the value of a work

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