Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Michel Martin Drölling (fils)

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Cote et valeur de l’artiste Michel Martin Drölling
L’artiste Michel Martin Drölling laisse derrière lui une œuvre unique, il est célèbre pour ses huiles sur toile, étant pour la totalité des portraits et paysages. Désormais, les prix de ses œuvres augmentent au marteau des commissaires-priseurs.
Ses peintures et dessins sont particulièrement prisées, surtout par les acheteurs français. Le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 120 € et 220 000€, un écart conséquent mais qui en dit beaucoup sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de Michel Martin Drölling.
En 2016, son huile sur toile Portrait officiel de l’Empereur Napoléon Ier, en grand costume de sacre (1808), a été vendue à hauteur de 190 000€, tandis qu’elle était estimée entre 80 000 et 100 000€, soit plus de 200% le prix de l’estimation basse, ce qui laisse présager un fort potentiel de hausse pour les œuvres de l’artiste.
Order of value from a simple work to the most prestigious
Technique used | Results |
---|---|
Drawing - watercolor | De 120 à 3 700€ |
Oil on canvas | De 500 à 220 000€ |
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Style et technique de l’artiste Michel Martin Drölling
Michel Martin Drölling (1786 – 1851) est un peintre néoclassique français formé dans la tradition de David.
Il s’inscrit pleinement dans le mouvement néoclassique, qui est dominant pendant la première moitié du XIXème siècle en France.
Les thèmes qu’il explore sont à la fois historiques et allégoriques : ses œuvres explorent l’histoire antique, les sujets bibliques, ou encore les figures moralisantes, dans un style inspiré des grands modèles classiques.
Ses œuvres dégagent une grande clarté narrative, puisque les scènes sont lisibles, ordonnées, avec une volonté d’édification du spectateur (qui est assez typique de la peinture d’histoire postrévolutionnaire).
Sa technique picturale se caractérise par un dessin très maîtrisé. Il hérite directement de la sensibilité de son père, Martin Drölling, connu pour avoir réalisé des toiles avec les cœurs des Rois de France réduits en poudre.
Il hérite également des enseignements de David, et des contours nets et des lignes pures, ainsi que de la construction rigoureuse des corps. Il travaille avec un modelé sculptural, les figures sont traitées avec un souci de volume, comme dans la sculpture antique, avec une lumière qui vient lisser les formes.
Sa palette est sobre, il utilise des couleurs contenues, harmonieuses, qui sont dominées par des ocres, bruns, gris perle et rouges atténués, se plaçant ainsi à l’opposé de l’exubérance romantique.
Sa préparation est très minutieuse, il réalise de nombreux dessins préparatoires, accordant une grande importance à la structure et à la disposition des figures dans l’espace.
La finition de ses toiles est lissé, il applique sa peinture en couches fines et unies, sans empâtement visible, afin de conserver une surface polie dans la tradition académique.
Dans la composition, les gestes symboliques et idéalisées, on trouve une influence raphaélienne non négligeable.
L’artiste obtient grâce à son respect des normes académiques le Prix de Rome en 1810, qui lui ouvre les portes de la Villa Médicis et le conforte dans son attachement à l’idéal classique et à la tradition des grands maîtres italiens.
Il devient membre de l’Académie des Beaux-Arts en 1837, et enseigne à l’École des Beaux-Arts, où il perpétue et transmet les codes néoclassiques à des artistes plus jeunes.


La vie de Michel Martin Drölling
Michel Martin Drölling (1786 – 1851) est né à Paris. Fils de Martin Drölling (1752 – 1817), il suit les pas de son père, alors reconnu pour ses scènes d’intérieur et ses natures mortes. Il se forme initialement auprès de lui, et acquiert une grande rigueur dans le dessin et un certain goût du fini.
Il est ensuite l’élève de Jacques-Louis David, une des figures centrales du néoclassicisme, qui va durablement influencer sa manière et son orientation artistique.
Il connaît le début de sa reconnaissance en 1810 avec le Prix de Rome obtenu grâce à La Colère d’Achille, qui lui permet de séjourner à la Villa Médicis à Rome pendant plusieurs années. Il y perfectionne sa technique artistique.
Sa période italienne est décisive : il étudie Raphaël, les antiques ainsi que les maîtres de la Renaissance, ce qui lui confirme son orientation néoclassique pour le reste de sa carrière.
De retour à Paris, il se fait connaître auprès du public français pendant les Salons de 1810 à 1820, notamment avec des peintures religieuses et des commandes publiques.
Il bénéficie aussi d’une grande reconnaissance académique puisqu’il est nommé Professeur à l’École des Beaux-Arts de Paris, y formant plusieurs générations d’artistes. En 1837, il est élu membre de l’Académie des Beaux-Arts, au fauteuil occupé par Ingres avant lui.
Sous la monarchie de Juillet, il devient peintre officiel de l’État français, et reçoit plusieurs commandes pour les églises et les bâtiments de l’État (comme le plafond de la salle du Conseil d’État).
Les œuvres qui sont restées dans l’histoire sont entre autres La mort de Cato d’Utique (Salon de 1817), La Justice et la Vengeance divine poursuivant le Crime (Salon de 1827 – musée du Louvre) ainsi que plusieurs décorations murales pour les palais royaux, les églises et les institutions publiques.
Il meurt en 1851 à Paris, et son style, jugé pour la période trop académique, tombe un temps dans l’oubli avec le succès du romantisme et du réalisme.
Aujourd’hui, il est redécouvert comme un représentant rigoureux et raffiné du néoclassicisme tardif, à l’image d’artistes comme Sophie Allart ou Adélaïde Labille Guiard.

Focus sur Portrait d’un jeune garçon en buste, vers 1802-1803
Portrait vendu par Auctie's le 7 novembre 2024 à Drouot, dans une vente d'arts classiques, ADJUGÉ 42 000€, alors qu'il était estimé entre 6 000 et 8 000€, soit plus de 500% le prix de l'estimation haute, ce qui laisse présager de beaux résultats pour les oeuvres de l'artiste à l'avenir.
Huile sur toile (toile d’origine) 44 x 36 cm.
Signé en bas à gauche : Drölling fils
Présenté dans un cadre en bois doré d’époque Consulat
Provenance:
– Collection particulière, France, par descendance
Notre tableau offre un saisissant pendant au portrait du jeune Charles Legrand, réalisé par Drölling à la même époque, et tout aussi imprégné de cette délicatesse caractéristique des débuts du peintre.
Encore adolescent, élève appliqué dans l’atelier paternel, Michel Martin Drölling parvient déjà à saisir la fraîcheur et la gravité mêlées de la jeunesse. Le garçon représenté ici, en buste, les yeux légèrement tournés vers le spectateur, porte une veste sombre qui souligne la pâleur mate de son visage, encadré de boucles brunes.
L’élégance discrète du rendu, l’attention portée au modelé du visage et au traitement du regard témoignent d’un style naissant, mais déjà affirmé, que l’on retrouvera dans ses œuvres de jeunesse.
Le format resserré, le fond neutre et la lumière douce laissent toute la place à l’expression intérieure du modèle, renforçant l’émotion qui se dégage du portrait.
Demeuré inédit jusqu’à aujourd’hui, ce tableau constitue une précieuse addition au corpus encore restreint des œuvres de jeunesse de Drölling, et illustre la sensibilité précoce d’un artiste promis à devenir l’un des portraitistes les plus raffinés du premier XIXe siècle.
Recognizing the artist's signature
Not all the painter's works are signed. However, with or without a mention, it is important for you to have the work appraised to ensure its originality and to be able to date it. What's more, of course, copies do exist. His signature is hardly visible when he signs his paintings, since he usually uses a color close to that of the background.

Knowing the value of a work
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