Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Hans Bouman

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Cote et valeur de l’artiste Hans Bouman

Hans Bouman, artiste important de l’abstraction, a produit des peintures et dessins qui circulent régulièrement sur le marché de l’art. Il a aussi produit des films.

Concernant les quatre catégories mentionnées ci-dessous, les prix auxquels ces œuvres ont été vendues s’échelonnent entre 20 et 4 120€, un delta considérable mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de l’artiste.

En l’occurrence, une peinture Sans titre dominée de rouge et de noir datant de 1990 s’est vendue à hauteur de 4 120€.

Order of value from a simple work to the most prestigious

Style et technique de Hans Bouman

Hans Bouman est un peintre néerlandais établi à Paris depuis 1980. Il utilise dans ses œuvres des thèmes récurrents comme des têtes hiératiques, des corps flottants et des figures anthropomorphes à la lisière de l’abstraction.

Il peint des corps qui semblent flotter dans l’espace en voulant s’échapper des limites de la toile. Son esthétique est marquée par une forte matière picturale, avec un impasto épais, des reliefs et superpositions de couches, avec la mise en valeur d’une présence physique de la peinture.

On distingue dans les corps, visages et silhouettes un retour constant du motif du « visage-masque » ou de la « tête-totem », évoquant aussi bien les masques africains que les statues Moaï de l’île de Pâques.

Son œuvre alterne entre abstraction et figuration troublée. Certaines œuvres se rapprochent de portraits reconnaissables. D’autres basculent dans le symbolique, l’archétype ou la figure mythologique.

Ses voyages en Afrique (Burkina-Faso, Cameroun) exercent une influence certaine sur son œuvre, avec une immersion dans l’imaginaire des formes et des matériaux de ces régions qui irriguent ses sculptures et peintures.

Les médiums sont variés avec de la peinture à l’huile, des techniques mixtes, de l’estampe et du dessin. Il travaille sur la surface avec une application de couches successives, des reliefs, frottis et creux, gestes de raclage afin de créer une texture dense. La matière devient autant sujet que la forme.

Il créé des patrons formels avec un format important pour les visages-masques (162 x 130 cm pour FACES, 1987). Il intègre des éléments de gravure et utilise des procédés numériques dans certains cycles de travail.

Il réalise aussi des sculptures en bronze et en bois, créant une liaison entre la peinture-relief et l’espace tridimensionnel. Il utilise souvent des fonds neutres permettant aux figures de se détacher, et utilise des teintes plus vives ou accentuées pour la matière corporelle ou le visage-masque.

Le style de Bouman s’inscrit dans une continuité de l’expressionnisme gestuel, avec une forte conscience de la matérialité. Sa démarche technique montre une hybridation entre médias (peinture, gravure, vidéo) et cultures (Occident, Afrique, Asie).

La question des visages-masques peut être rapprochée des séries de Francis Bacon, Jean Remlinger, Jean Fautrier ou encore des masques-visages de Pablo Picasso (après-guerre).

La vie de Hans Bouman

Hans Bouman naît en 1951 à Haarlem, aux Pays-Bas. Il est diplômé de l’École graphique d’Amsterdam et de l’Académie des Beaux-Arts Gerrit Rietveld à Amsterdam (1978). Il s’installe à Paris au début des années 1980, ce qui marque le début de sa carrière internationale.

Il reçoit le Prix de peinture du 31ème Salon de Montrouge en 1986, ce qui lui ouvre les portes des galeries. En plus de la peinture, il réalise des sculptures, gravures, vidéos expérimentales et participe à des séjours artistiques en Afrique (Burkina Faso, Cameroun) et en Chine.

Il travaille dans un atelier à Paris et dans un second atelier dans le Loiret, ce qui lui permet de conjuguer vie urbaine et immersion dans la nature. Ses œuvres figurent dans plusieurs institutions, notamment le Museum Haarlem aux Pays-Bas, et d’autres en Chine et au Luxembourg.

Dans les années 1980, il s’installe à Paris et ses premières expositions personnelles ont lieu à la galerie Vanuxem et dans d’autres galeries parisiennes. Dans les années 1990 et 2000, il entame un cycle de travaux explorant la figuration du visage-masque, la figure hiératique et les sculptures en bronze.

Dans les années 2010, il participe à plusieurs résidences artistiques en Chine et créé des pièces monumentales pour des projets sino-français. A partir de 2020, il poursuit ses expositions en Europe (Luxembourg, France) et des monographies sont publiées.

Segmentation du marché et cote de l’artiste

Les œuvres de Hans Bouman présentes sur le marché sont des huiles ou techniques mixtes, de grand ou moyen format, des dessins, lithographies, estampes ou œuvres plus petites accessibles.

Les acheteurs typiques sont les galeries d’art contemporain, collectionneurs individuels intéressés par l’art post-war/actuel, ainsi que certaines institutions.

La géographie des ventes se répartit entre la France, les Pays-Bas, un export est possible vers l’Asie notamment à cause des séjours et résidences de l’artiste en Chine et au Burkina Faso, qui renforcent sa visibilité.

Les facteurs de valorisation sont la date de création, le format, la technique, l’état et la provenance (expositions personnelles à Paris, Luxembourg). Le motif « tête-masque » de Bouman est une signature visuelle valorisable.

Les œuvres petites ou secondaires constituent le segment d’accès. Les œuvres majeures (grand format, série « Visages », sculptures constituent le segment premium. Cependant, les segments restent peu documentés en comparaison aux « stars » du marché contemporain.

On assiste à une certaine dispersion des prix, ce qui indique que la cote est encore modeste et que l’artiste n’occupe pas une place très élevée dans la hiérarchie du marché de l’art contemporain.

L’intérêt peut se situer dans la perspective de montée en reconnaissance : il est probable que Bouman monte en reconnaissance : s’il gagne en visibilité institutionnelle ou médiatique, sa cote pourrait évoluer.

Reconnaître la signature de Hans Bouman

The small size of his work means that the signature is barely visible, and usually appears in the bottom right-hand corner of the painting when it is not a sculpture.

Knowing the value of a work

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