Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Albert Gleizes

Albert Gleizes, lithographie

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Artist's rating and value

Depuis son ascension fulgurante dans les années 2000, la cote d’André Lhote sur le marché de l’art est en constante évolution. Ses tableaux les plus prisés ont été réalisés entre les années 1910 et 1930, point culminant de son approche du cubisme.

Aujourd’hui, les prix auxquels ses œuvres se vendent sur le marché des enchères s’échelonnent entre 25 et 1 924 300€, un écart considérable mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de Gleizes.

Valeur sûre du marché mondial, une œuvre signée Albert Gleizes peut se vendre jusqu’au million d’euros aux enchères, comme en témoigne son huile sur toile Le chemin (Meudon), datant de 1911 adjugée plus d’un million d’euros en 2010.

Order of value from the most basic to the most prestigious

Technique used

Results

Print - multiple

De 25 à 20 800 €

Drawing - watercolor

De 45 à 105 200 €

Paint

De 300 à 1 924 300 €

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Artist's style and technique

Albert Gleizes construit son style au sein de l’école de Puteaux, qui fait face dans les années 1910 à l’école de Montmartre, beaucoup plus connue puisque Picasso et Braque en faisaient notamment partie. Il s’impose cependant comme un pionnier du cubisme.

Figure essentielle de ce mouvement, il développe un style basé sur la fragmentation des formes et la simultanéité des points de vue. Gleizes rejette le naturalisme : en opposition à la perspective traditionnelle, il parvient à déconstruire les objets et les figures en volumes géométriques, cherchant une représentation davantage intellectuelle que visuelle.

Sa peinture ainsi que ses dessins sont basés sur le dynamisme et le mouvement. Ses compositions ne se limitent pas à juxtaposer des formes mais traduisent un mouvement interne – ce processus est en partie tiré des théories de Bergson.

Les théories optiques et picturales prennent une grande place dans le mouvement cubiste, peu importe l’école : qu’il s’agisse de Léonard de Vinci, de Choiseul ou encore de la suite de Fibonacci, les peintres cubistes travaillent beaucoup sur l’aspect rétinien de leur travail, et sur la réception optique du spectateur.

Il travaille avec des couleurs structurées, à la différence de certains cubistes plus analytiques. Gleizes utilise des nuances vives et juxtaposées, permettant ainsi de renforcer la sensation de rythme et de profondeur.

Au lieu de morceler de manière excessive la surface, il organise ses compositions en plans superposés, et en courbes, permettant ainsi de conférer un aspect monumental et fluide à ses œuvres.

Il est également influencé par le spiritualisme et l’abstraction : en effet, dès les années 1920, son approche évolue vers une abstraction davantage symbolique et théorique, lui permettant ainsi d’intégrer une recherche sur l’harmonie universelle et les lois mathématiques du nombre d’Or.

Cette référence mathématique donne son nom au groupe de la Section d’Or, dont fait partie Gleizes aux côtés de Metzinger et de Villon. Il apporte également sa contribution au monde de l’art en tant que théoricien. Il formalise ses idées dans plusieurs écrits, notamment Du cubisme qu’il écrit avec Jean Metzinger en 1912.

Son apport ne se limite donc pas à la peinture, il défend en tant que théoricien un art détaché de la simple imitation du réel.

Le travail de Gleizes annonce par conséquent par le biais du cubisme les développements de l’abstraction géométrique et reste une référence pour de nombreux mouvements artistiques cherchant à structurer l’espace pictural de façon rationnelle et dynamique.

Albert Gleizes : une vie tournée vers le cubisme 

Albert Gleizes naît en 1881 à Paris. Il grandit dans un milieu où l’art et l’industrie se côtoient. Son père, dessinateur en tissus, l’initie très tôt aux formes et aux couleurs. Mais Gleizes ne se destine pas immédiatement à la peinture. Il commence par la gravure, observe, expérimente.

Très vite, il s’éloigne du naturalisme et cherche autre chose. Il veut simplifier, aller à l’essentiel. Il découvre Cézanne, qu’il considère comme un tournant. Il s’intéresse au volume, à la structure. Il ne veut plus représenter, il veut construire. 

En 1911, il participe à l’exposition du cubisme au Salon des Indépendants aux côtés de Metzinger, Léger et Delaunay. Il ne s’agit plus d’imiter la réalité, mais de la repenser.

Les formes se brisent, les perspectives explosent. Avec Metzinger, il rédige Du "Cubisme", un texte théorique qui pose les bases du mouvement.

La guerre l’éloigne un temps de Paris. Il s’installe aux États-Unis, puis en Espagne. À son retour, il ne cherche pas à revenir au cubisme classique. Il veut aller plus loin. Il explore le rythme, le mouvement, travaille sur l’idée d’une peinture qui dépasse la simple représentation. 

Gleizes ne peint pas le monde, il le recrée. Il ne veut pas d’une image figée, il veut un espace en mouvement. Il cherche une peinture qui vibre, qui s’impose par sa structure, par son équilibre.

Rien n’est décoratif, tout est pensé, construit. Il peint comme on bâtit une architecture, en laissant au regardeur la liberté d’entrer dans l’œuvre et de la parcourir.

Focus sur Les Baigneuses (1912) : une construction en mouvement

Dans Les Baigneuses, Albert Gleizes ne cherche pas à capturer une scène, il la reconstruit. Les figures ne sont pas posées, elles s’imbriquent, se fragmentent. Tout est mouvement.

Les corps, traités en facettes, semblent avancer et se déployer dans l’espace. Loin du naturalisme, Gleizes compose une scène où la dynamique prime sur l’anecdote. Il ne raconte pas, il organise. 

Les lignes sont nettes, les volumes solides. Les formes se superposent, créant un rythme presque architectural. Ici, le cubisme ne dissèque pas, il orchestre.

Chaque élément répond à un autre, dans un équilibre où rien n’est laissé au hasard. La couleur, en aplats francs, renforce cette construction rigoureuse. Les tons ocres, bruns et bleus dialoguent, s’opposent, ancrent la composition dans une tension maîtrisée. 

Le fond ne se détache pas du sujet, il en fait partie. Il épouse les formes, les accompagne. L’espace ne s’ouvre pas, il se condense. Loin de toute perspective classique, Gleizes imbrique les plans, les fait coexister sans hiérarchie. L’œil ne suit pas une ligne de fuite, il circule, absorbé par les rythmes internes du tableau. 

Ici, le cubisme ne se limite pas à une esthétique, il devient un langage. Gleizes ne peint pas des baigneuses, il les édifie. Il construit une image où chaque élément est essentiel, où la forme et la couleur ne sont plus des détails, mais des structures. Rien n’est figé, tout est agencement, tout est pensée.

L’empreinte de Albert Gleizes sur sa période

Albert Gleizes ne s’est pas contenté de suivre le cubisme, il l’a structuré. Théoricien autant que peintre, il en a posé les bases, l’a pensé comme un système et non comme une simple manière de voir. À une époque où le mouvement cherche encore sa direction, il lui donne une assise.

Avec Du "Cubisme", coécrit avec Jean Metzinger en 1912, il ne se limite pas à décrire une esthétique, il en expose les fondements. Le cubisme n’est pas une déconstruction, mais une construction. 

Son influence dépasse l’atelier. Il ne cloisonne pas, il diffuse. Il introduit le cubisme aux États-Unis, impulse son rayonnement dans les cercles intellectuels, s’attache à le rendre cohérent, lisible.

Son rôle ne s’arrête pas à la peinture, il façonne une pensée. En refusant l’illusionnisme, il revendique une peinture qui ne copie pas, mais qui édifie. 

Gleizes laisse une empreinte qui ne se mesure pas seulement en œuvres, mais en idées. Là où d’autres expérimentent, il articule. Son cubisme ne se limite pas à une exploration formelle, il devient une méthode, une grammaire. Une approche qui influencera autant la génération suivante que ceux qui chercheront à dépasser le cubisme lui-même.

Aujourd’hui, ses œuvres possèdent une cote très élevée sur le marché des enchères et sont recherchées par de nombreux amateurs et collectionneurs, qui jouent le plus grand rôle dans la préservation de son œuvre, même si certaines de ses œuvres sont conservées par des musées, comme le Centre Pompidou.

His signature

Les œuvres de Albert Gleizes ne sont pas toutes signées.

Although there are variations, here is a first example of its signature:

Signature de Albert Gleizes

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