Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Stanislas Lépine

Stanislas Lépine, huile sur toile

Si vous détenez une œuvre réalisée par l’artiste Stanislas Lépine ou d’après son travail et que vous souhaitez connaître sa valeur, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’État vous aiguilleront.

Our specialists will carry out a free appraisal of your work, and provide you with a precise estimate of its current market value.

Then, if you want to sell your work, we'll point you in the right direction to get the best possible price for it.


Artist's rating and value

Stanislas Lépine a réalisé diverses œuvres, notamment des peintures, des aquarelles et des estampes. Il a principalement représenté des paysages de campagne.

His naturalistic landscapes are particularly sought-after at auction, and can fetch several hundred million euros.

En témoigne son huile sur toile La Seine au pont de Sèvres, adjugée 205 800€, tandis qu’elle était estimée entre 40 000 et 55 000€. 

Order of value from the most basic to the most prestigious

Technique used

Results

Print - multiple

From €20 to €30

Drawing - watercolor

De 60 à 5 260€

Paint

De 20 à 205 800€

Have your objects appraised for free by our experts

Response in less than 24h

Style et technique de Stanislas Lépine

Stanislas Lépine est surtout connu en tant que paysagiste, s’inscrivant dans la lignée des peintres de ce genre pictural au XIXème siècle. Il privilégie des scènes tranquilles et épurées, bien loin des représentations grandioses.

Il est très influencé par Jean-Baptiste Corot, surtout en ce qui concerne l’attention portée aux atmosphères subtiles et aux variations de lumière.

Il utilise une palette claire et harmonieuse, adoptant des teintes assez douces et jouant sur les dégradés de gris, de bleus, d’ocres afin de donner une impression de calme et de naturel. Sa touche est fluide et délicate, ses coups de pinceaux légers, traduisant ainsi une recherche de simplicité et de spontanéité.

Il se tient ainsi loin des effets appuyés de certains impressionnistes. Ses compositions se veulent équilibrées, il structure ses paysages avec une grande rigueur, privilégiant des lignes horizontales, des perspectives ouvertes – qui permettent de guider naturellement le regard du spectateur.

Il représente beaucoup de quais et de rivières, notamment la Seine et les alentours du fleuve parisien, qu’il représente avec une sensibilité quasi mélancolique. Son œuvre établit un lien entre tradition et modernité. Il n’a jamais été un impressionniste à proprement parler mais partage avec eux une fascination pour la lumière naturelle.

Sa technique s’impose sans emphase, son approche repose sur une peinture assez apaisée, qui évite les contrastes violents ou les effets dramatiques, permettant ainsi de conférer à son œuvre une élégance assez intemporelle.

La vie de Stanislas Lépine 

Stanislas Victor Lépine est né en 1835 à Caen, en Normandie. Il est très vite intéressé par la peinture et décide de quitter sa région afin d’étudier à Paris, dans l’atelier de Jean-Baptiste Corot. Ce dernier influence profondément son approche du paysage.

Lépine est un peintre discret et solitaire, mène une carrière calme, préférant se consacrer à la peinture et à la production de tableaux sans chercher la reconnaissance officielle. Il nourrit un attachement particulier pour les paysages urbains, développant une prédilection pour les vues de Paris et de la Seine – peignant les quais, les ponts et les ruelles.

Il voue une attention particulière aux jeux de lumière et à l’atmosphère. Il participe cependant à de nombreuses expositions, et expose régulièrement au Salon à partir de 1859. En 1874, il est exposé à la première exposition des impressionnistes, bien qu’il n’en soit pas totalement un.

Lépine est un peintre apprécié mais méconnu. Bien que certains collectionneurs et amateurs apprécient son œuvre, il ne connaît pas le succès commercial de son vivant et ignore complètement la cote que ses tableaux auront à l’avenir. Il vit dans des conditions modestes.

Son influence est discrète mais réelle, car son travail a inspiré des artistes attachés à la représentation poétique des paysages urbains, entre autres certains impressionnistes qui partagent sa fascination pour la lumière naturelle.

Malgré quelques difficultés financières, il continuera à peindre jusqu’à la fin de sa vie. Il meurt à Paris en 1892.

Focus sur Le Canal à Saint-Denis, Stanislas Lépine

Une toile de Lépine n’est jamais figée, elle s’imprègne de l’atmosphère. Le Canal à Saint-Denis en est une démonstration rigoureuse.

L’éclairage diffus module l’ensemble de la composition, instaurant un jeu subtil de valeurs et de nuances. Le ciel, traité en glacis légers, se reflète dans l’eau, où les tonalités argentées et bleutées s’entrelacent en une surface moirée. 

La structure spatiale s’organise selon une dynamique horizontale maîtrisée. Les embarcations, à peine définies, émergent du flux pictural sans rupture marquée, tandis que l’arrière-plan se dissout dans une brume atmosphérique.

La perspective aérienne, obtenue par des modulations de tons et une réduction progressive du contraste, unifie l’ensemble. Lépine ne décrit pas, il synthétise. Il ne s’attarde pas sur l’anecdote, mais sur la perception optique d’une scène transitoire. 

L’œuvre illustre une recherche plastique qui traverse l’ensemble de sa production. À la fin du XIXe siècle, il épure son langage pictural, privilégie la modulation chromatique et l’effacement des lignes structurelles au profit d’une homogénéité visuelle.

Ici, la matière picturale s’intègre au support avec une grande économie de moyens, la touche se fluidifie, les contours se dissolvent. 

Analyser cette toile, c’est appréhender un travail sur la lumière et la spatialisation des formes, c’est percevoir l’interaction entre les masses colorées et la subtilité des transitions tonales.

C’est une œuvre qui ne se limite pas à la représentation d’un site, mais qui interroge la perception visuelle et le traitement de l’espace pictural. C’est là toute la singularité de Lépine : il ne se contente pas de peindre un paysage, il en théorise la présence.

Stanislas Lépine, huile sur toile

L’empreinte de Stanislas Lépine sur sa période

L’empreinte de Stanislas Lépine sur son époque n’est pas simplement une question de paysage, c’est une question de lumière, d’atmosphère, d’émotion. Lépine ne peint pas les paysages, il les vivifie. Il capte la lumière, la façonne, la magnifie.

Il joue avec l’ombre, la brume, l’eau, il transforme la nature en une matière vivante. Il ne cherche pas à rendre une simple scène, il cherche à révéler une sensation, un instant suspendu.

Chaque toile est une invitation à entrer dans une ambiance, une vision. Lépine n’essaie pas de figer la réalité, il cherche à en faire une émotion, une vibration. 

Il explore la ville comme il explore la nature, dans un même élan de douceur et de justesse. Ses vues de Paris ne décrivent pas, elles évoquent. Les quais, les ponts, la Seine ne sont pas des éléments statiques, ils respirent, ils se fondent dans une atmosphère changeante, un équilibre fragile entre la lumière et la matière.

Il ne cherche pas la grandeur, il cherche l’intime, le subtil, le silencieux. Son Paris n’est pas celui du tumulte, il est celui du matin brumeux, des reflets argentés, du ciel qui hésite entre l’ombre et l’éclat. 

Loin du faste et des grandes scènes historiques, il préfère l’instant furtif, la lumière qui glisse sur une façade, la douceur d’un ciel laiteux. Il s’inscrit dans la tradition, mais ne s’y enferme pas. Son pinceau capte ce que l’œil perçoit à peine, un frémissement dans l’air, une clarté qui se diffuse.

Son art ne fige pas le temps, il le suspend, il l’étire dans une lumière qui se déploie, qui évolue à chaque regard. Son œuvre continue de vivre, de vibrer, et c’est peut-être là son plus grand héritage.

La place de la peinture de paysage sur le marché de l’art

Sur le marché de l’art, la peinture de paysage peut parfois passer inaperçue. Vue et revue, discrète et perdue au milieu des autres genres, on oublie souvent l’intérêt de ces œuvres. Pourtant, certains artistes du XIXème siècle, comme Corot, Lazare Bruandet ou Jules Breton ont une cote importante.

Aujourd’hui, elle existe en équilibre entre héritage et modernité. Elle traverse les époques sans disparaître, s’adapte aux sensibilités, aux attentes. Elle n’appartient pas au passé, et dialogue avec le présent.

Sur le marché de l’art, elle garde sa place, discrète mais essentielle. Elle échappe aux effets de mode, suit son propre rythme. Elle ne cherche pas l’éclat, elle cherche l’évidence.

Face aux grandes signatures, aux tendances contemporaines, elle reste un refuge, une évidence intemporelle. Elle attire les collectionneurs en quête de sérénité, de contemplation.

Son succès n’est pas tapageur, il est constant, profond. Elle ne s’impose pas, elle s’insinue, trouve son espace dans le regard de celui qui sait voir. Et c’est peut-être là son véritable atout.

His signature

Les œuvres de Stanislas Lépine ne sont pas toutes signées.

Although there are variations, here is a first example of its signature:

Signature de Stanislas Lépine

Appraising your property

Si vous êtes propriétaire d'une œuvre de Stanislas Lépine, n'hésitez pas à solliciter une évaluation gratuite en remplissant notre formulaire en ligne.

A member of our team of experts and certified auctioneers will contact you to provide an estimate of the market value of your work.

If you are considering selling your work, our specialists will also guide you through the various alternatives available to obtain the best possible price, taking into account market trends and the specific features of each work.

Have your objects appraised for free by our experts

Response in less than 24h

Related topics

Other similar works sold at auction

security

Secure site, anonymity preserved

approval

State-approved auctioneer and expert

certification

Free, certified estimates