Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures Georges Valmier

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Artist's rating and value

Georges Valmier a créé une multitude d'œuvres avec une variété de couleurs et de supports. La valeur de chaque pièce dépend du support utilisé. Sur le marché actuel, ses peintures affluent et peuvent atteindre des dizaines de milliers d’euros aux enchères. Ses dessins ont une cote plus faible.

Le prix auquel ses œuvres se vendent s’échelonne entre 115 et 479 280€. Ainsi, une œuvre signée Georges Valmier peut se vendre des dizaines de milliers d’euros aux enchères, comme en témoigne sa peinture Nature morte au compotier, datant de 1925 adjugée 51 000 € en 2015.

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Les œuvres et le style de Georges Valmier  

Georges Valmier (1885 – 1937) est un peintre cubiste, mais sa carrière traversera aussi d’autres courants. Son parcours artistiques travers ainsi l’impressionnisme, le cubisme qu’il découvre vers 25 ans, jusqu’à l’abstraction pure à partir de 1921.

Il devient aussi un membre actif du groupe Abstraction – Création, collaborant avec des artistes comme Jean Arp, Albert Gleizes, Frantisek Kupka ou encore Alfred Reth.

Ses compositions sont caractérisées par des formes abstraites ou synthétiques, souvent des courbes, disques ou cercles reliés par des points (compositions rythmées, presque musicales). Il privilégie des aplats colorés contrastés et lumineux, mis en œuvre avec inventivité et audace formelle.

Il conçoit également des décors et costumes de théâtre ou de ballet, ainsi que des maquettes pour tissus, tapis ou objets, démontrant ainsi une pratique esthétique globale. Georges Valmier est également un musicien passionné. Il interprète Debussy, Ravel, Fauré ou encore Satie. Cette sensibilité musicale imprègne son art abstrait, ce qui permet à ses formes d’être investies d’une dimension rythmique et expressive.

Ses peintures (on compte aujourd’hui moins de 300 huiles sur toile), sont souvent précédées de nombreuses études gouachées, chaque version explorant la couleur ou la forme, créant un corpus d’œuvres aussi à part entière les unes que les autres.

Sa production tardive comprend des versions monumentales pour la décoration d’espaces publics, comme celles destinées au Palais des Chemins de Fer pour l’Exposition universelle de 1937.

Son œuvre est ainsi une synthèse rarement égalée du cubisme décoratif et de l’abstraction lyrique, affranchie de toute allégorie narrative, d’où émerge une expression harmonieuse de la forme pure. L’artiste représente une figure décisive de l’abstraction française, aux côtés des fondateurs du groupe Abstraction-Création, en inscrivant l’abstraction dans une culture à la fois décorative, musicale et moderniste.

La vie de Georges Valmier

Georges Valmier (1885 – 1937) est né à Angoulêmes, avant de s’installer à Montmartre en 1890, dans un milieu familial qui met l’accent sur la peinture et la musique. Après son service militaire, qu’il effectue de 1904 à 1905, il découvre l’œuvre de Cézanne, au Salon d’Automne de 1907, et entre à l’École des Beaux-Arts et suit l’enseignement de Luc-Olivier Merson jusqu’en 1909.

L’artiste est initialement influencé par l’impressionnisme, vers un cubisme personnel, en simplifiant les volumes en formes géométriques à la fuite de sa découverte de Cézanne. Il expose ses œuvres pour la première fois au Salon des Indépendants en 1913, et dès lors, il est qualifié de post-cubiste par le critique André Salmon.

En 1914, il est mobilisé comme infirmier à Toul, et ses œuvres durant cette période se limitent à des carnets de croquis en esquisses allusives, réalisées au crayon, à l’encre ou à l’aquarelle. De retour à Montmartre après la guerre, il est pris sous contrat par Léonce Rosenberg (galerie l’Effort Moderne) qui l’expose dès 1921 et publie régulièrement ses œuvres dans le Bulletin de l’Effort Moderne.

À partir de 1921, Valmier adopte une abstraction géométrique, simplifiant la composition en grands aplats de couleur, à vocation rythmique et décorative. Il exerce aussi dans le décor de théâtre et de ballet, créant des costumes, décors, maquettes, tissus et tapis, témoignant de l’aspect pluridisciplinaire de son œuvre.

Il est également membre du comité directeur du groupe Abstraction-Création, aux côtés de Jean Arp, Kupka et Gleizes, et participe activement à cette avant-garde abstraite. En 1936, il entreprend des toiles monumentales pour la décoration du palais des chemins de fer de l’Exposition Universelle de 1937.

Malade à partir de 1932, il décède prématurément en 1937 à Montmartre, âgé seulement de 51 ans. Son œuvre compte moins de 300 huiles répertoriées qui sont en revanche complétées par de nombreuses gouaches préparatoires considérées comme autonome.

Georges Valmier fut aussi un musicien accompli, interprète de Debussy, Ravel, Fauré ou encore Satie, et une influence décisive pour le compositeur André Jolivet. Désormais, ses travaux sont conservés dans des institutions majeures comme le Centre Pompidou, le Guggenheim ou le Kröller-Müller Museum (Pays-Bas).

Segmentation du marché et cote de l’artiste

Le record absolu atteint pour une œuvre de Georges Valmier est Nature morte au compotier, datant de 1925 et vendue 725 000 USD chez Sotheby’s New-York en 2014. Elle établit le plafond actuel du catalogue.

Des prix variés ont été réalisés récemment, comme Femmes au balcon, atteignant 126 000 €, un travail sur papier sans titre a été adjugé 107 100 USD et Jeune fille lisant a été vendu pour 252 000 USD.

On trouve aussi œuvres plus modestes, comme Jeune fille assise a été vendue entre 17 640 et 32 760€, des résultats néanmoins souvent supérieurs aux estimations.

Selon le médium, les prix évoluent. Les peintures sur toile de formats moyens à grands sont généralement adjugés entre 100 000 et 300 000€, avec des performances remarquées selon l’inspiration ou la qualité de composition. Des valeurs supérieures sont également possibles pour les pièces phares.

Les travaux sur papier (gouaches, aquarelles) sont typiquement adjugés entre 10 000 et 50 000€/$ selon le degré de finition et la provenance de l’œuvre. Les livres d’art ou pochoirs comme l’Album n°1, collection Décors et Couleurs peuvent se vendre 2 500 USD.

Les œuvres de Valmier atteignent aujourd’hui une fourchette de prix historique, avec des ventes entre 90 USD et 725 000 USD, selon la taille et le médium. Les prix moyens récents se situent autour de 38 170 USD pour les peintures.

Les œuvres les plus recherchées restent les peintures abstraites ou cubistes d’ambiance lyrique, qui dominent les adjudications hautes. Les œuvres sur papier, sans être au même niveau de valeur, représentent un segment actif, accessible aux collectionneurs intermédiaires.

Les estampes ou publications restent marginales mais atteignent quant à elle parfois quelques milliers d’euros. Le marché semble globalement robuste, en particulier depuis les années 2020, avec plusieurs ventes significatives dépassant souvent leurs estimations initiales.

His signature

Les œuvres de Georges Valmier ne sont pas toutes signées. Elles peuvent l’être souvent en bas du dessin ou du tableau.

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