Cote et valeur des sculptures, meubles de Albert Féraud

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Cote et valeur des œuvres de Albert Féraud

Albert Féraud a produit des sculptures uniques. Désormais, les prix de ses créations peuvent augmenter considérablement au marteau des commissaires-priseurs. Ses sculptures sont particulièrement prisées, par les acheteurs du monde entier.

Le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 15€ et 16 000€, pour le moment, un écart conséquent mais qui en dit beaucoup sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de Albert Féraud, dont la production est très abondante.

En 2007, sa sculpture en métal Sans titre a été vendue à hauteur de 16 000€, estimée à l’origine entre 10 000 et 12 000€.

Le potentiel de hausse pour les œuvres de Albert Féraud sur le marché des enchères est donc assez important. La sculpture, en particulier en métal, rencontre beaucoup de succès dernièrement et atteint des records d’enchères.

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Style et technique de l’artiste Albert Féraud   

Albert Féraud (1921 – 2008) est un sculpteur abstrait français majeur. Formé aux Beaux-Arts de Montpellier, Marseille et Paris dans l’atelier d’Alfred Janiot, il est le lauréat du Grand Prix de Rome de la sculpture en 1951.

Il travaille d’abord avec la pierre et le bronze dans les années 50, avant d’explorer à partir de 1960 la récupération de matériaux comme le plomb, le fer et l’acier inoxydable, qui proviennent de décharges et de casses automobiles. En ce sens, sa démarche se rapproche un peu de celle de César.

Il mène un travail d’assemblage soudé, créant ainsi des formes en acier inox et en acier ordinaire, parfois monumentales, avec une soudure apparente comme signature visuelle.

Son œuvre est marquée par une abstraction lyrique, composée de lignes projetées, courbes, volutes et arabesques portées dans l’espace tridimensionnel.

La structure est aérienne mais rigoureuse, et l’équilibre classique rejoint une expression aérée et dynamique, reflétant une grande maîtrise plastique de ses compositions.

On assiste dans son œuvre à une transition notable entre le figuratif académique (période romaine) et l’abstraction fragmentaire industrielle post 1960. Il s’inscrit dans la lignée des sculpteurs « récupérateurs » des années 60 comme Arman ou Michel Guino.

Ses œuvres sont exposées dans des espaces publics internationaux (Basel, Zurich, Montréal, Francfort) et intégrées au Musée national d’art moderne dès 1961. Il réalise des sculptures monumentales comme Signal (1973, acier inoxydable) ou Galaxie (1986, autoroute), qui témoignent de son intérêt pour l’impact dans l’espace urbain.

Les œuvres sont à la fois techniques (usage d’inox, maîtrise des formes soudées) et poétiques, de façon à questionner la relation du corps et de l’environnement. L’artiste est élu membre de l’Académie des Beaux-Arts en 1989, siégeant à la section sculpture.

Il est promu officier de la Légion d’honneur en 2002, grâce à sa figure de la sculpture française du XXème siècle, qui mêle innovation technique et lisibilité visuelle.

La carrière de Albert Féraud   

Albert Féraud est né en 1921 à Paris. Il se forme à l’école des Beaux-Arts de Montpellier, puis à celle de Marseille et enfin à celle de Paris dans l’atelier de Alfred Janiot.

Il remporte le Premier Grand Prix de Rome en sculpture en 1951, ce qui lui ouvre les portes de la Villa Médicis à Rome pour plusieurs années de perfectionnement, entre 1952 et 1956.

Il débute sa carrière par des œuvres encore figuratives et classiques, et est influencé par sa formation académique et les modèles antiques qu’il a pu observer à Rome. A partir des années 1960, il opère un tournant radical vers l’abstraction.

Il travaille alors à partir de matériaux récupérés : acier, tôle, aluminium et plomb, souvent issus de ferrailles industrielles. Il se spécialise dans la sculpture soudée, et devient un représentant majeur du courant informel et abstrait en sculpture, proche de la génération des Nouveaux Réalistes.

Il expose dès les années 1960 en France et à l’international (Bâle, Zurich, Montréal, Francfort, New-York …). De nombreuses commandes publiques lui sont confiées (œuvres monumentales installées dans l’espace urbain).

Son travail est représenté dans plusieurs collections publiques majeures, dont le musée national d’art moderne qui acquiert une œuvre dès 1961. Il est élu membre de l’Académie des Beaux-Arts en 1989, dans la section sculpture.

Féraud rejoint ainsi une génération d’artistes ayant fait entrer l’art contemporain dans les institutions traditionnelles. Il meurt à Paris en 2008, laissant derrière lui une œuvre marquée par l’audace formelle, la puissance expressive du métal et une capacité à dialoguer avec l’espace urbain.

En parallèle de César ou Jean Tinguely, Féraud incarne une sculpture du XXème siècle résolument énergique, industrielle, poétique et inscrite dans la matière brute.

Focus sur Galaxie, 1986, Albert Féraud

Galaxie est une œuvre en acier inoxydable poli et assemblé aux dimensions monumentales, installée sur l’aire d’autoroute de Passy (Haute-Savoie), sur la Route de la Sculpture contemporaine.

La sculpture est constituée de lames, courbes et rubans d’acier entrelacés, créant une dynamique spiraloïde évoquant un mouvement orbital ou cosmique. Il utilise le soudage à l’arc, visible dans certaines zones. Féraud ne masque pas la couture du métal mais en fait un élément plastique.

La surface métallique réfléchissante interagit avec l’environnement (lumière naturelle, paysages alpins, ciel changeant). La pièce est intégralement abstraite, sans référence directe au corps ou au monde animal, mais à forte charge symbolique.

Galaxie évoque donc à la fois la science et la poésie, conjuguant l’idée d’un ordre cosmique avec une explosion de formes. L’œuvre ne figure rien mais suggère tout (orbites, flux d’énergie, trajectoires stellaires).

La sculpture est ouverte, non narrative, mais sa forme expansive invite le regard à tourner autour et à en suivre les lignes comme une spirale sans fin. L’œuvre est pensée pour s’intégrer dans l’environnement, et pour être une vue en mouvement, depuis la route, dans un paysage de montagnes.

Par son format et sa brillance, Galaxie agit comme une balise visuelle, une sculpture-paysage qui dialogue avec le ciel et les pics alentour.

Féraud conçoit ici une œuvre accessible qui s’offre à tous sans musée ni cartel, dans un lieu de passage et à l’échelle du territoire. Elle synthétise les recherches de Féraud sur l’énergie, le métal, le vide et la forme pure. Il prolonge ses préoccupations autour du geste, du déséquilibre contrôlé et de l’écriture dans l’espace.

Cette œuvre est un témoin de sa maturité artistique et de son engagement pour une sculpture publique, monumentale, poétique mais non décorative.

Reconnaître la signature de Albert Féraud   

Albert Féraud ne signe pas toujours ses œuvres. Si vous pensez en posséder une, il est préférable de la faire expertiser.

Knowing the value of a work 

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