Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Louise Adéone Drölling

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Cote et valeur de l’artiste Louise Adéone Joubert Droling
Louise Adéone Droling est une artiste connue des amateurs de portraits. En comparaison avec d’autres peintres dans la même situation – artistiquement parlant, ainsi qu’en terme de visibilité, on suppose que ses œuvres pourraient atteindre des montants inédits aux enchères.
Les artistes femmes du XIXème siècle, élèves dans les ateliers de grand maîtres incontestés comme David ou Ingres, comme Adelaïde Labille-Guiard, voient leur cote augmenter considérablement sur le marché de l’art actuel.
Son huile sur toile La leçon de dessin s’est vendue à hauteur de 13 270€, tandis qu’elle était estimée entre 6 000 et 9 000€.
Order of value from a simple work to the most prestigious
Technique used | Results |
---|---|
Oil on canvas | De 600 à 13 070€ |
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Style et technique de l’artiste Louise Adéone Droling
Louise Adéone Droling (1797 – 1834) est une peintre formée dans la tradition néoclassique et active sous la Restauration. Elle est élève de son père Martin Drölling, et par conséquent la sœur de Michel Martin Drölling.
Elle adopte un style marqué par le souci de la netteté du dessin, de la lisibilité des formes et l’équilibre de la composition, dans une tradition assez davidienne.
Sa peinture s’inscrit dans une esthétique néoclassique domestiquée, appliquée à des sujets d’intérieur, à la frontière du portrait et de la scène de genre. Elle accorde une grande importance au dessin préparatoire, avec un traitement rigoureux des contours et volumes.
Les objets, tissus, meubles et accessoires sont peints avec une minutie quasi photographique, dans une recherche d’exactitude matérielle. Sa touche est lisse et discrète, sans effets de matière, ce qui est typique du fini académique français au début du XIXème siècle.
Sa palette est raffinée mais contenue entre des bruns chauds (nuance dont elle a certainement hérité l’utilisation de son père, avec la fameuse histoire de la poudre de mummie), rouges profonds, gris perle et blancs laiteux, le tout éclairé par une lumière douce.
Elle module la lumière avec subtilité, évitant les contrastes violents, afin de mettre en valeur les textures et de créer une atmosphère calme. La lumière ne dramatise jamais mais clarifie et unifie la scène, dans une ambiance feutrée.
Les personnages qu’elle représente, souvent des femmes et des enfants, sont envisagés dans des postures calmes, absorbées et typiques de la peinture d’intérieur néo-bourgeoise. Les visages sont pensifs, modestes de retenus, sans expressivité marquée, mais empreints d’une vérité psychologique sous-jacente.
L’élégance de ses toiles vient de la retenue, de la composition maîtrisée et du soin apporté au moindre détail. Louise Adéone Drölling développe ainsi un art profondément ancré dans la tradition néoclassique, mais orienté vers des sujets intérieurs, féminins et privés, ce qui en fait une voix à part.
Elle se démarque par sa capacité à introduire de la douceur et de l’intériorité dans une esthétique souvent marquée par la froideur ou la grandeur. Sa peinture conjugue ainsi rigueur formelle et chaleur domestique, annonçant par certains aspects la sensibilité bourgeoise du Second Empire.


La vie de Louise Adéone Droling
Louise Adéone Droling ou Drölling (on trouve son nom orthographié des deux manières sur le marché de l’art) est née à Paris en 1797. Elle est célèbre pour ses scènes d’intérieur mais également pour être la fille de Martin Drölling qui l’a formée, et de Michel Martin Drölling, peintre d’histoire et professeur à l’école des Beaux-Arts.
Elle est très tôt intégrée à un univers artistique structuré, et bénéficie d’un enseignement au sein de l’atelier paternel avec d’autres élèves. Louise Adéone Drölling grandit dans un milieu où l’apprentissage du dessin, la rigueur académique et la maîtrise technique sont transmis au quotidien.
Formée exclusivement en atelier, elle développe très jeune des compétences solides en dessin, peinture à l’huile mais aussi en composition. Elle adopte la composition néoclassique familiale, orientée vers une peinture de genre raffinée et silencieuse.
Dès l’adolescence, elle commence à peindre des portraits et des scènes intimistes de très haute qualité. Elle présente ses œuvres au Salon de Paris, où elle expose notamment en 1827, obtenant des éloges pour la finesse de sa touche, la clarté de son dessin et l’intériorité de ses figures.
Ses œuvres, même si elles sont peu nombreuses, sont remarquées pour leur rigueur académique alliée à une atmosphère douce et feutrée, dans la lignée de son père. Elle se concentre sur des sujets jugés convenables pour son époque, à savoir des portraits, scène d’intérieur, études d’enfants ou de jeunes femmes.
Comme beaucoup de femmes artistes de son temps, elle reste dans l’ombre des figures masculines de sa famille, bien que son talent soit reconnu. Elle n’accède malheureusement ni aux grandes commandes d’État, ni à la reconnaissance institutionnelle pleine et entière.
Son œuvre témoigne d’une sensibilité discrète mais assurée, à une époque où la pratique féminine de l’art reste enfermée dans un cadre très strict.
L’artiste meurt jeune, à 37 ans en 1834 à Paris, probablement sans avoir pu déployer pleinement son potentiel. Son nom et sa production sont longtemps restés confondus avec ceux de son père et son frère, certains tableaux leur ayant été attribués à tort.
La vie de Louise Adéone Droling
Louise Adéone Droling ou Drölling (on trouve son nom orthographié des deux manières sur le marché de l’art) est née à Paris en 1797. Elle est célèbre pour ses scènes d’intérieur mais également pour être la fille de Martin Drölling qui l’a formée, et de Michel Martin Drölling, peintre d’histoire et professeur à l’école des Beaux-Arts.
Elle est très tôt intégrée à un univers artistique structuré, et bénéficie d’un enseignement au sein de l’atelier paternel avec d’autres élèves. Louise Adéone Drölling grandit dans un milieu où l’apprentissage du dessin, la rigueur académique et la maîtrise technique sont transmis au quotidien.
Formée exclusivement en atelier, elle développe très jeune des compétences solides en dessin, peinture à l’huile mais aussi en composition. Elle adopte la composition néoclassique familiale, orientée vers une peinture de genre raffinée et silencieuse.
Dès l’adolescence, elle commence à peindre des portraits et des scènes intimistes de très haute qualité. Elle présente ses œuvres au Salon de Paris, où elle expose notamment en 1827, obtenant des éloges pour la finesse de sa touche, la clarté de son dessin et l’intériorité de ses figures.
Ses œuvres, même si elles sont peu nombreuses, sont remarquées pour leur rigueur académique alliée à une atmosphère douce et feutrée, dans la lignée de son père. Elle se concentre sur des sujets jugés convenables pour son époque, à savoir des portraits, scène d’intérieur, études d’enfants ou de jeunes femmes.
Comme beaucoup de femmes artistes de son temps, elle reste dans l’ombre des figures masculines de sa famille, bien que son talent soit reconnu. Elle n’accède malheureusement ni aux grandes commandes d’État, ni à la reconnaissance institutionnelle pleine et entière.
Son œuvre témoigne d’une sensibilité discrète mais assurée, à une époque où la pratique féminine de l’art reste enfermée dans un cadre très strict.
L’artiste meurt jeune, à 37 ans en 1834 à Paris, probablement sans avoir pu déployer pleinement son potentiel. Son nom et sa production sont longtemps restés confondus avec ceux de son père et son frère, certains tableaux leur ayant été attribués à tort.
Elle est redécouverte au XXème siècle dans le cadre de recherches sur les femmes artistes au XIXème siècle, et est aujourd’hui considérée comme l’une des peintres les plus fines de la tradition néoclassique intimiste française.
Focus sur Jeune fille au livre, Louise Adéone Droling, vers 1825
Jeune fille au livre est un tableau réalisé par Louise Adélone Droling, emblématique de sa production intimiste et raffinée, réalisé à l’huile sur toile. Il représente une jeune femme assise de profil, tenant un livre sur ses genoux, dans un intérieur féminin, à la croisée du portrait et de la scène de genre.
La jeune fille, qui est absorbée dans sa lecture, est représentée avec dignité et retenue, les yeux baissés et les traits paisibles. Son attitude est naturelle, sans pose ni théâtralité, dans une posture de recueillement ou de concentration.
Le traitement du visage et des mains est fin et précis, permettant de souligner l’attention de l’artiste à la présence réelle du modèle. La composition est centrée, stable, avec un fond sobre (rideau, dossier de fauteuil, table discrète) qui met en valeur la figure sans la distraire.
L’arrière-plan est traité dans des tons neutres et calmes, qui renforcent l’atmosphère feutrée de l’ensemble. Aucun objet anecdotique ou décoratif ne vient troubler la pureté du moment représenté.


Les couleurs utilisées sont sombres et chaudes (bruns, beiges, rose pâle, ivoire, appliqués en couches fines, dans un style néoclassique lissé. Le tableau baigne ainsi dans une atmosphère de clarté silencieuse, proche de la tradition française de la peinture d’intérieur moralement apaisée.
L’œuvre évoque une vision idéale de la féminité cultivée, qui associe lecture, calme et intériorité dans une posture à la fois active (celle de lire) et contemplative. Elle participe à une iconographie du savoir féminin modeste, encore conforme aux attentes sociales de l’époque mais valorisée avec sincérité.
Jeune fille au livre incarne par conséquent pleinement le style intime et maîtrisé de Louise Adéone Drölling, à la croisée du portrait et de la scène morale. Elle y affirme une voix féminine discrète mais résolue, dans un monde pictural encore largement codifié.
Cette œuvre illustre par conséquent avec justesse la douceur néoclassique adaptée au monde domestique, un domaine dans lequel Louise Adéone Drölling excelle avec une retenue élégante.
Recognizing the artist's signature
Louise Adéone Droling ne signe pas nécessairement ses œuvres. Il peut exister des copies, c’est pourquoi l’expertise reste importante.
Knowing the value of a work
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